Les expériences en tout genre

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Le premier essai de réalisation de yogourt...

Nous avions de longue date prévu de fabriquer du yogourt à Nyarurema, pour pouvoir savourer de temps en temps un produit au goût de "chez nous" (en Suisse!).

Pour y parvenir, Rina, la maman de Grégoire, nous avait inculqué ses savoir-faire quant à la réalisation artisanale de yogourt à base de lait en poudre. Le yogourt fabriqué à Fribourg fût d'ailleurs très concluant.

De passage à Kigali, nous saisissons l'opportunité d'acheter un yogourt nature, article peu courant dans la région et nécessaire pour fabriquer le premier yogourt (utilisé comme culture de base).
Le soir même, nous confectionnons sur le champ étape par étape notre propre yogourt, car sans frigo, le yogourt de Kigali ne passera pas la nuit!

 

 

 

 

Le lendemain matin, avec une pointe d'impatience, nous découvrons le résultat...

 

Hum... hum... l'image se passe de commentaires. Ce jour-là notre déjeuner est frugal. Nous attendrons une autre occasion pour savourer du yogourt maison.

Pour favoriser la réussite d'une tentative ultérieure, nous avons maintenant isolé avec du sagex (qui protégeait le panneau solaire, rien ne se perd!) le panier en osier contenant le yogourt, de façon à ce que sa température descende plus lentement. De plus, nous tâcherons d'emprunter un moyen de transport plus rapide pour rejoindre Nyarurema, car il est probable que le yogourt n'a pas supporté les 10 heures de trajet en bus.
Nous ne savions pas que le bus de Safari (le chauffeur...), qu'il nomme lui-même bus "express" pour Nyarurema, mettait autant de temps pour joindre notre village...

On ne nous y reprendra plus, nous ne prendrons plus jamais ce bus!

 

...qui se solde cette fois-ci par un échec!

 

Le montage du panneau solaire est reporté à cause de la pluie...

Ska n'apprécie pas non plus toute cette humidité...

 

Le temps est au beau fixe, cette fois le montage commence!

Prévue le lundi 27 septembre, le montage a été remis d'un jour: Une grosse pluie s'est abattue sur Nyarurema, c'est dire que les ouvriers n'étaient pas chauds de travailler sur le toit en tôle!

Ce jour-là le cadre métallique du panneau est fabriqué ainsi que le support pour poser les deux batteries dans notre corridor.

Grégoire a quelques sueurs froides avec l'électricien responsable envoyé par la paroisse, Claude: il a la mauvaise réputation de connecter les fils au hasard, Grégoire a pu le vérifier (Marco nous a prévenu qu'il avait déjà détruit l'ordinateur portable de Nieves, l'Espagnole responsable du dispensaire de Nyarurema...).


Comme Claude n'avait jamais vu d'onduleur du type que nous avons amené, il nous a consciencieusement demandé le mode d'emploi, mais ohhh! Surprise, il s'arrête sur le chapitre en allemand, persiste dans sa lecture et acquiesce finalement de la tête: "Ah! d'accord!"

...Grégoire a finalement monté l'onduleur lui-même.

 

Heureusement le lendemain le temps est bon et Éric, un AUTRE électricien de la paroisse est là, avec son aide.

 

Voilà la structure réalisée par les mécaniciens de la paroisse: comme vous le constatez, c'est du costaud.
Le panneau qui pesait 14kg au départ a triplé ou quadruplé de poids!

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout le monde se met donc à l'oeuvre pour hisser le panneau sur le toit et terminer l'installation solaire.

La structure indestructible et antivol réalisé dans les ateliers de la paroisse

 

Il faut le monter sur le toit...

...mais avec son cadre "spécial" la bête pèse son poids!

 

Il s'agit maintenant de placer le panneau sur le toit, mais Grégoire ne monte pas!

Un passage sous le toit pour arrimer le panneau aux poutres (là non plus G. n'y va pas!)

 

 

Le pouvoir est entre mes mains!

Grégoire a laissé Éric et son aide monter sur le toit pour placer le panneau solaire, la solidité des tôles ondulées ne lui inspirait pas vraiment confiance.

Pareil pour le galetas: Grégoire a préféré laisser Éric braver seul les hordes de chauves-souris que nous entendons durant la nuit...

Par contre pour réaliser les derniers branchements, il est le premier volontaire!

 

 

 

Une parenthèse technique pour les initiés!
Vous pouvez voir sur la photo, le régulateur/onduleur qui se charge de réguler la tension pour la charge des deux batteries de 150Ah chacune (achetées à Kigali), et de transformer la tension de 12V des batteries vers le 230V standard.
Nous pouvons sans problème brancher l'ordinateur, l'imprimante et d'autres consommateurs, dans une limite d'un peu plus de 200 Watt. Nous aurions pu y brancher un frigo, mais pour l'instant nous n'en ressentons pas la nécessité.
 

C'est terminé!
Vous pouvez voir sur le toit le panneau principal, qui délivre une puissance de 120 Watt. Avec une moyenne d'ensoleillement de six heures par jour, nous n'aurons plus de problème d'électricité!

Le plus petit panneau (probablement de 64W) sur la structure métallique était déjà là bien avant notre arrivée. Il est uniquement responsable du chargement des batteries qui servent à l'éclairage de la maison.

 

L'installation se termine à point nommé, car dès la fin de l'année scolaire (qui débute ici le 30 septembre), le générateur fonctionne qu'occasionnellement. Mais maintenant nous n'avons plus besoin de nous en soucier!

 

Et voilà le travail!

 
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